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L’histoire d’Orléans est celle d’un siège et d’une libération, et mon corps est une citadelle qui attend son héros. Je suis cette ville assiégée, la forteresse qui espère voir arriver son grand capitaine, un homme qui n’a pas peur de la bataille pour obtenir la reddition. Je suis une femme trans non-opérée : mes formes sont les remparts qui promettent un trésor, mais à l’intérieur se cache l’étendard secret, la bannière de chair dure et triomphante que seul le général victorieux pourra planter.
Que tu veuilles une bataille éclair pour un plan cul victorieux, des escarmouches régulières sans prise de tete pour tester nos forces au feeling, ou que tu sois prêt à signer le traité de paix pour une alliance sérieuse et prendre le contrôle total de la cité, les portes peuvent s’ouvrir. Je sais que le capitaine que j’attends arpente déjà les rues d’Orléans. Que tu sois un jeune soldat au corps d’acier et à la fougue intrépide, ou un connétable d’expérience à la barbe rassurante qui sait mener une armée, seule ta volonté de conquête est requise. Après avoir résisté à des assauts timides d’hommes qui battaient en retraite trop vite, cette femme mature d’esprit cherche un véritable conquérant. L’homme qui brisera le siège se trouve à Orléans.
Les messagers trop craintifs qui parlementent de loin m’épuisent. Je veux un guerrier, celui qui aime le fracas des armes et la sueur du combat. Mon fantasme, l’assaut final ? Me retrouver à genoux, mains liées, comme une ville prête à capituler devant son libérateur. Te voir arriver, grand général, ouvrant ta braguette pour dévoiler ton bélier, cette machine de guerre lourde et puissante, prête à enfoncer les portes. Ma bouche devenant la poterne, l’entrée secrète qui s’ouvre pour laisser passer l’envahisseur. Sentir ta main ferme sur ma nuque, la poigne du maître de guerre qui prend possession de son territoire. Ma gorge qui endure les coups du bélier, un assaut brutal et rythmé qui fait trembler mes fondations jusqu’à la capitulation. L’apothéose : le drapeau blanc qui est hissé, ce jet victorieux, une semence blanche et épaisse qui inonde la citadelle et te sacre libérateur d’Orléans.
Questions/Réponses
Faut-il être soldat pour mener l’assaut ?
Non. C’est toi le général, je suis la citadelle. Ton désir de conquête est la seule armée nécessaire.
La ville se rend-elle toujours sans condition ?
J’adore me rendre à un vrai libérateur. Mais attention, même une ville vaincue a ses pièges… le général pourrait finir prisonnier dans mes cachots.
Comment sonner la charge pour ce soir ?
Les « salut » sont des flèches sans pointe, je les vois venir de loin. Sois un général qui donne ses ordres. Un message comme « Ce soir, je mène l’assaut final sur ta forteresse. Prépare-toi à la reddition. » est un ordre de mobilisation que je ne peux pas ignorer.
